TIGRAN PETROSJAN

— Hort – Petrosian, 1970 —
— « Les grandes parties du passé » par Georges Bertola —

« Un idéal inaccessible est de jouer aux échecs sans commettre de faute et c’est l’objectif qui m’attire le plus. Il est possible que, au sommet de leurs capacités, quelquefois les Grands-Maîtres jouent sans faute, mais à d’autres moments les erreurs sont inévitables. Chaque joueur, opposé à un adversaire, se bat en même temps contre lui-même. Chaque partie ou match est simultanément un combat intérieur. J’ai perdu un nombre important de parties, principalement parce que j’ai été incapable de me vaincre moi-même. Chaque Grand-Maître est un individu plutôt complexe, dont les représentations ne correspondent pas toujours à la réalité. Tal n’est pas que « sacrifices », Fischer n’est pas qu’un « ordinateur » et Petrosian n’est pas que « prudence ». Certains considèrent que lorsque je joue je suis excessivement prudent mais il me semble que la question peut être posée autrement. J’essaye d’éviter le hasard. Ceux qui comptent sur le hasard doivent jouer aux cartes ou à la roulette. Les échecs sont quelque chose de très différent. » Tigran Vartanovitch Petrosian

— La partie Hort,Vlastimil - Petrosian,Tigran V. Kapfenberg, 1970. Défense Française variante Winawer [C18] commentée sur https://www.europe-echecs.com/…/hort-ae-petrosian-1970-8329…

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